Conakry, 22 décembre 2022 – Le mégaprojet du minerai de fer de classe mondiale du Simandou, sous le leadership du Président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, franchit une nouvelle étape importante avec la signature le 22 décembre dernier d’un accord commercial (term sheet), qui permet aux partenaires d’enclencher le processus de financement du projet estimé à environ 15 milliards de dollars. L’accord-cadre se renforce ainsi avec la participation du géant chinois, acteur de premier plan mondial de la sidérurgie, Baowu Steel, dont l’arrivée autour des tables de négociations a été saluée par Monsieur Djiba Diakité , Président du Comité stratégique du Simandou et toutes les parties prenantes.
L’État aura une participation de 15 % dans la structure du Projet pendant la construction par le biais d’une participation de 15 % dans chacune des Sociétés du Projet. La participation de 15 % sera gratuite, non-dilutive et non-contributive ;
la préservation et le respect du contenu local et un des objectifs clé est de mettre en œuvre des relations commerciales à long terme et durables afin que les entreprises locales participent et bénéficient davantage du projet ; le transfert de technologie, de savoir-faire et de compétences aux nationaux qui à leur tour pourront en former d’autres. Les Guinéens auront ainsi les compétences nécessaires pour occuper des postes de direction et de gestion, de sorte qu’il y ait un nombre croissant de nationaux qualifiés pour assurer et gérer l’exploitation des infrastructures pendant la phase d’exploitation et après leur remise à l’État, conformément aux conventions pertinentes. En somme tous les acquis de l’accord-cadre dont les différents emplois restent actuels.
Enfin, puisqu’il est dans l’intérêt de l’Etat guinéen et des Partenaires industriels que la construction et la mise en service du Projet soient achevées le plus tôt possible, en application de l’Accord-cadre, les parties prenantes se sont accordées sur le fait que CTG (à travers WCS PortCo, WCS RailCo, Simfer InfraCo Guinée) devra achever la construction de l’infrastructure au plus tard le 31 décembre 2024, avec une mise en exploitation de celle-ci au plus tard le 13 mars 2025.
Ces délais pourront par ailleurs être augmentés pour des faits attribuables et avérés à l’Etat, ses démembrements ou ses autorités de régulation.
En tout état de cause, les partenaires du projet ont convenu de mettre en œuvre un contrôle strict de l’avancement du projet, avec des calendriers détaillés et des étapes intermédiaires fournissant la base pour un meilleur suivi des activités afin de réduire tout risque de retard.