Après avoir débuté comme danseuse dans un groupe musical kinois, en 1977, elle s’installe en Côte d’ivoire en 1981 et débute une carrière solo. Les mélomanes de l’époque se souviennent du buzz qu’elle avait siscité, lorsqu’elle annonçait son mariage avec François Lougah, sur un média. Une aventure qui tourne court, puisque quelques mois plus tard, la mamu nationale prend la direction de l’hexagone.
Surnommée la reine du Mutuashi, pour avoir rendu célèbre cette danse de sa région, elle y reste pendant plus de 10 ans avant de retourner au pays.
Elle est auteure de plusieurs chansons dont « amina », « tshibola », « cicatrices d’amour », « baba Moussa » (une reprise du Volta Jazz)…..
En plus de la chanson, elle a fait du cinema. En effet, elle apparait dans le film congolais « la vie est belle » et celui malien « Falatô » où elle s’exprime en Bamabara.
Après la chute de Mobutu en 1997, elle occupe un siège de député, qu’elle quitte suite à sa défaite aux élections legislatives de 2001, dans la circonscription de Kananga.
Membre du PPRD (parti de Joseph Kabila), elle avait enregistré un album nommé « ingratitude », après l’arrivée de Felix Tshisekedi au pouvoir. Ce qui lui a valu quelques inimitiées et quelques brèves interpellations.
Il y a peu, elle était présente en Côte d’ivoire pour celebrer les 45 ans de carrière d’Aicha Koné.
La mamu nationale rejoindra aux cieux, Bella Bello, Abeti Massikini, Mpongo Love, Lucie Eyanga, Fanta Damba, Mah Kouyaté numéro 2 et bien d’autres.
Dors en paix Tshala. A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.
Mohamed Soumaré
Consultant sportif