Ce pays d’Afrique de l’Ouest est dirigé par une junte militaire depuis l’année dernière et cherche à construire des relations plus solides avec la Russie tout en diversifiant ses partenaires internationaux.
« Le gouvernement du Burkina Faso a signé un protocole d’accord pour la construction d’une centrale nucléaire », a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
L’accord a été signé lors de la Semaine russe de l’énergie à Moscou, en présence du ministre burkinabé de l’énergie, Simon-Pierre Boussim.
Le document « répond au souhait du président [du Burkina] Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, exprimé [en] juillet lors du sommet Russie-Afrique lors d’une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine », indique le communiqué.
L’agence nationale russe de l’énergie atomique, Rosatom, a déclaré dans sa propre déclaration que « le mémorandum est le premier document dans le domaine de l’utilisation pacifique de l’énergie atomique entre la Russie et le Burkina Faso ».
Il a noté que l’accord jetait les bases d’une coopération dans des domaines tels que l’utilisation de l’énergie nucléaire dans l’industrie, l’agriculture et la médecine.
Moins d’un quart de la population du Burkina Faso avait accès à l’électricité fin 2020, selon la Banque africaine de développement.
Le pays est dirigé par Traoré depuis son arrivée au pouvoir lors d’un coup d’État en septembre dernier, la junte au pouvoir prenant ses distances avec la France, son partenaire historique et ancien dirigeant colonial.
Source : The Cotonou Times et Agences