Intervenant devant les militaires burkinabè, le Président les a appelés à se préparer à une « guerre de haute intensité ».
« Ce n’est pas uniquement du terrorisme, ouvrez l’œil, c’est beaucoup plus que cela. C’est une guerre de décolonisation », a-t-il martelé.
Et d’expliquer que « certains généraux, ailleurs » ont laissé entendre leur intention de « venir avec leurs armées » recoloniser le continent africain.
En effet, le général français François Lecointre avait parlé dans une interview de l’obligation pour l’Europe de retourner en Afrique afin d' »aider à la restauration de l’État et au retour des administrations et du développement ».
Une volonté de semer le trouble, soit directement, soit en passant par « des valets locaux », décrypte le chef d’État burkinabè.
Et de trancher: « Quiconque, que ce soit le terrorisme ou toute autre armée, qui doit venir troubler notre quiétude, nous devons nous préparer à les accueillir sur le long terme et intensément ».
@sputnik_afrique