Le secrétaire administratif du district de Kangoléah, composé de quatre (4) secteurs, est situé sur la route nationale no 03 dans la Commune Rurale de Kangoléah /CR Khörira préfecture de Dubreka: Cela fait une semaine que le processus de recensement biométrique est bloqué dans cette localité, suite à l’unique machine qui est en panne.
Le secrétaire administratif du district de Kangoléah, Abass Camara, sous l’autorité du président du conseil dudit district, Aboubbacar Bangoura, s’inquiète sur le déroulement du recensement biométrique dans sa localité suite à l’arrêt des travaux : << le recensement biométrique, officiellement lancé par les autorités communales de Khörira, a très bien débuté cet après-midi, mais vers un certain moment, nous avons rencontrés des difficultés. Nous avons débuté par les secteurs, et arriver au troisième secteur, la machine est tombée en panne. Ça fait une semaine de cela, nous avons pu signaler ça aux autorités pour l’envoie des nouvelles machines d’enroulement. Nous n’avons pas encore eu la suite. Cependant, la population nous pose la question actuellement le comment le recensement se déroule. Mais, nous avons pu faire la sensibilisation pour que la population se ressaisissent >>, a-t-il expliqué.
Par rapports à l’impact de ce retard d’une semaine, notre interlocuteur précisera que << c’est un peu difficile, il faut qu’on interpelle les autorités pour qu’on trouve une solution à cela. Parce que, nous avons accusés beaucoup de retard. Si elles peuvent nous aider à multiplier des machines pour deux ou trois jours, pour mieux travaillerou bien, pour accélérer pour ne pas accuser le retard. Pour accélérer ce travail, il faut que les autorités nous aides à avoir beaucoup de machines et des registres >>, a-t-il réaffirmé.
Quant à Michel Ouadouno, l’agent recenseur de la population de Kangoléah, il nous explique techniquement comment la machine est tombée en panne : << Cela fait sept (7) jours qu’on fait le recensement ici à Kangoléah. C’était notre machine qui est tombée en panne, et la panne et due à un ordinateur qui se trouve dans la machine ; les kits ne pas connectés au capteur des documents, il y a une partie qui se trouve dans la machine, qui est basée dans la capture des documents. Donc, ce n’est pas lié à ça. Car, une fois à ce niveau, ça ne sort aucune correction avec le bio scripteur. Mais, qu’à même, j’ai fait remonter l’information à notre base là-bas. Ils ont même envoyé la machine à Conakry, pour la correction >>, a-t-il détaillé.
Plus loin, il revient sur le retard connu pendant cette semaine : << Ça va jouer sur le butoir prévu par le gouvernement, vous voyez ça sept jours qu’on ne travaille pas et le délai termine le 30 de ce mois de mai. Et, vu la situation, peut-être qu’ils vont prolonger la date, on ne sait pas >>, a-t-il ajouté. Au terme de notre entretien, il lance un appel pressent à l’endroit des autorités compétentes : << je lance un appel aux autorités, afin qu’elles fassent rapidement pour que notre machine soit directement ici pour que nous puissions faire le boulot à temps. Et, également, je plaide auprès des autorités, si au moins je peux gagner deux ou trois machines pour le district de Kangoléah, ça sera une bonne chose. J’avais même pris une idée que lorsque la machine sera de retour, pour qu’on travaille de sept heures à vingt-deux heures >>, a-t-il conclu.
Mohamed Lamine Dramé, envoyé spécial rkk