Depuis son installation fin 2024, à la tête du district Maléah situé dans la Commune Rurale de Moribayah préfecture de Forécariah, le jeune président dudit district à fait le bilan de ses projets entamés pour le développement communautaire de cette localité.
Rkk Com : Bonjour monsieur, acceptez de vous présenter à nos fidèles internautes, Svp.
P.D.M : Je suis Mohamed Lamine Bangoura, président du conseil de district de Maléah dans la Commune Rurale de Moribayah.
Rkk Com : Depuis votre installation à nos jours, quels sont des grands projets entamés pour le développement de votre localité ?
P D M: Merci, pour cette question. Depuis ma prise de fonction, le 09 décembre 2024, vraiment on a fait des travaux. Parce que, on a beaucoup de chantiers en construction. On avait commencé d’abord par le carrelage du poste de santé, on a trouvé que le district n’a pas de bureau de siège, moi-même, sur fond propre. j’ai fait la fondation du bureau, j’ai clôturé et j’ai fermé la porte, je suis venu trouver qu’il n’y a pas d’eau au Collège publique. Donc, j’ai fait un forage pour les enfants et ça c’est très bien. Après, je suis venu trouver que Maléah, malgré son emplacement sur la route nationale no 02, na n’a pas de marché pour les femmes. J’ai dégagé environ trois hectares, ce que vous voyez là. J’ai envoyé des agrégats (sable, bloc,) pour faire la fondation des deux cents et quelques boutiques. Après avoir fait la fondation des boutiques, maintenant je tourne vers les femmes. Parce que, vouloir laisser chacun de faire sa fondation au près du goudron, c’est n’est pas bien. après la fondation, maintenant je donne les places aux femmes. Je suis venu encore trouver que les femmes de Maléah, ne sont pas unies, vraiment j’ai tout fait pour que les femmes des quatre secteurs soient unies. Ensuite, j’ai débloqué un montant de vingt millions (20) de nos francs, que j’ai donné aux femmes pour leur épanouissement. S’il y a des fêtes de femmes, je leur donne des pagnes pour les festivités. Donc, avec les femmes, je n’ai pas de problèmes. Il y a la communauté forestière, que je suis venu trouver, elles sont très bien organisées. A celles-ci aussi, j’ai offert un montant de trois millions de nos francs et cinquante chaises pour les encourager. Donc, pour le bilan de mon projet, j’aimerais que quelqu’un d’autre parle de moi. Donc, qu’à même, on a beaucoup à faire.
Rkk Com : Qu’est-ce que, vous avez envisagé comme projet, pour le développement de Maléah ?
P.D.M : Moi, je suis venu ici en 2010, donc, je connais très bien Maléah. Donc, j’ai beaucoup de projets, car un père de famille ne peux pas attendre sa famille, pour voir sa taille. Depuis que je suis venu, je n’ai reçu, aucun franc de quelqu’un. Mais, je vous dis, j’ai dépensé plus de deux cent cinquante millions de nos FG sur mon fond propre, c’est une manière d’aider ma communauté
Rkk Com : Qu’est-ce qu’on peut retenir, comme difficultés majeures qui freinent le développement de votre localité ?
P.D.M : A Maléah, malgré tout on a des difficultés. Regarder par exemple, l’école primaire est là, les enfants sont assis par cinq au six par table banc, vous voyez. C’est une école très ancienne, vous me comprenez, et à chaque fois que je passe et que je vois, ça me fait très mal. Et moi seul, je ne peux pas faire tout ça là, si vous rentrez dans les toilettes, rien n’est bonne. Donc, on a besoin des gens pour nous aider, vous savez l’état à beaucoup à faire. Le peu qu’on a, on travaille avec ça.
Rkk Com : Est-ce que, Maléah à des lieux de cultes ?
P.D.M : Oui, on a des lieux de cultes. À mon arrivée, le 09 décembre dernier, j’ai reçu la communauté musulmane et chrétienne. Je suis même en train de chercher des places pour une églises et une mosquée pour les musulmans. En tout cas, moi je travaille comme ça. Si un père de famille ne fait pas comme ça, c’est n’est pas bon. Ici, la communauté chrétienne et la communauté musulmane vivent ensemble pour une Guinée meilleure.
Rkk Com : Vous êtes un jeune cadre, qui se bat aujourd’hui pour le développement de Maléah. Quel regard portez-vous sur la situation de Maléah ?
- D. M : À Maléah vraiment, j’ai beaucoup à dire sur la jeunesse. Parce que, c’est une jeunesse abandonnée. Donc, je dois leur dire de prendre courage. Parce que, dans un milieu si vous n’avez pas une bonne école pour l’éducation et l’encadrement des enfants, ce n’est pas une bonne chose. Même le collège de Moribayah, c’est nous l’avons construit, l’état n’a rien à Moribayah. Vous allez voir le sous-préfet dans un logement, le maire dans un logement, la gendarmerie, l’habitat et la gendarmerie nationale, tout le monde est dans un logement privé, et cela depuis cinq à six ans de cela. Ça fait mal, moi je dis non. Même mon bureau, c’est moi qui l’ai construit. C’est pourquoi ici, j’ai débloqué l’argent, j’ai fait la fondation, j’ai fait la clôture, j’ai fermé et j’attends quelque chose pour que je finis complètement mon bureau. Donc, c’est un peu ça. Le district de Maléah, est un peu vu, parce que c’est au bord de la route nationale no 02. Mais, si vous allez à Moribayah, pratiquement il n’y a rien. La route n’est pas bonne, il faut que l’état nous aide pour que ça marche. De Conakry en allant vers Forécariah et Pamelape, le premier district et la première sous-préfecture, c’est Moribayah. Donc, nous interpellons l’état Guinéen du Général Mamadi Doumbouya ainsi qu’à tout le gouvernement de venir au secours pour le d’enclavement et le développement de notre sous-préfecture Moribayah,.
Rkk Com : Compte tenu de l’agglomération galopante, le district de Maléah, ne fait que grandir. Quel regard portez-vous sur la situation du cimetière, depuis votre arrivée ?
P.D.M : Oui, il y a des cimetières. Moi, à mon arrivée, j’ai trouvé des équipements. Par exemple, il y a un cimetière ici à Maléah centre, tout est vendu. Les gens ont construit, quand je suis venu, j’ai mis la croix, et j’ai dit à tout le monde de quitter. Partout, ou il y a l’équipement, je ne blague pas avec, partout où il y a le domaine de l’état, je ne blague pas avec. Donc, c’est ça, on ne blague pas avec les équipements et les domaines de l’état. Merci beaucoup.
Propos recueillis par Mohamed Lamine Dramé pour radio-kankan.com