Malgré le prolongement de la date buttoir pour le recensement biométrique à vocation d’état Civil sur l’étendue du territoire national, il reste encore beaucoup à faire, surtout dans les milieux ruraux. On a rencontré le vice-président du conseil de district de Moribayah centre, Commune Rurale de Moribayah préfecture de Forécariah. Amadou Sylla à fait l’état du déroulement de ce processus de recensement biométrique PN-RAVEC. Il plante le décor : << D’abord, je dois remercier son excellence le Général Mamadi Doumbouya, pour l’initiative qu’il a pris pour le recensement biométrique à vocation d’état Civil en République de Guinée. C’est pourquoi, nous appelons toute la population de se recenser, puisque c’est une bonne initiative. Se recenser est un esprit de citoyen, tout citoyen dois se recenser car c’est très important >>, a-t-il affirmé.
Poursuivant son intervention, il a fait le détail du déroulement du processus de recensement biométrique dans ce milieu rural : << À Moribayah, ça se déroule très bien, premièrement on a pu sensibiliser et mobilisé la population pour se faire recenser, des personnes âgées de dix ans et plus. Non seulement il se sont fait recenser, mais, il y a des difficultés à ce processus, tel que l’insuffisance des kits de recensement, ou des machines qui doivent recenser des gens. Quand vous prenez le district de Moribayah centre, qui compte huit secteurs, il n y a que trois kits (machines d’enroulement) et encore les secteurs sont un peu loin. Donc, il y a une forte démographie, puisque la population est concentrée au centre-ville de la Commune Rurale de Moribayah. Donc, les trois kits ne suffisent pas. Nous sollicitons que l’état augmente des kits pour faciliter le processus de recensement ici à Moribayah centre. Également, il y a des moyens de déplacements, c’est grâce à l’implication du bureau du conseil de district en collaboration avec le conseil communal, qui se sont uni pour assumer le déplacement des kits. Donc, c’est cette initiative qui a permis aux gens de se faire recenser. C’est à dire, nous n’avons pas tous les moyens à couvrir cette initiative. Donc, nous appelons également à l’état d’intervenir. Il y a également des difficultés au niveau des membres des CARLE, (la Commission administrative de recensement). Puisque, là il y a certains membres qui n’ont pas encore reçu leurs primes. Donc, il y a ce problème là aussi qui coince au niveau du processus de recensement >>, a-t-il précisé.
Plus loin, il a aussi souligné quelques difficultés majeures dont est confronté cette localité : << Également, il y a d’autres problèmes qui freinent le développement de notre district. Il s’agit d’un manque criard des postes de santé. Par exemple, de Moribayah centre et ses secteurs, les réalités sont de mêmes. Certains secteurs n’ont même pas de poste de santé, la population est contrainte de fois d’envoyer les malades ailleurs dans les Communes Urbaines à Forécariah, Coyah, voir même Conakry, pour des soins intensifs. Également, le problème du manque de l’école primaire et secondaire publique, dans certaines localités. Au niveau des infrastructures routières, en quittant vers km 66 pour Moribayah centre est en état de dégradation avancée. Donc, pour désenclaver notre localité, j’invite le gouvernement du président Mamadi Doumbouya à traves la délégation spéciale de la Commune Rurale de Moribayah, de participer à l’aide de Moribayah pour une bonne route et résoudre le problème de l’eau potable. Tout Moribayah centre n’a que deux forages et des puits améliorés. Donc, nous sollicitons auprès des partenaires au développement de venir au secours de notre population >>, a-t-il lancé.
Mohamed Lamine Dramé pour radio-kankan.com