Malgré les efforts de l’état Guinéen pour assurer l’autosuffisance alimentaire à travers le pays, il reste encore beaucoup à faire. Pour preuve, les agriculteurs du secteur Souguekhouré, district Tafory Sosso, dans la Commune Rurale de Oussou préfecture de Dubreka, sont en difficultés des entrants agricoles et Pytho-Sanitaire.
Compte tenu des inondations, des intempéries, la marée montante et le changement climatique l’année dernière, a causé un impact énorme sur les agriculteurs dans la sous-préfecture de Oussou, précisément dans le district de Tafory Sosso. Conséquence, les populations de cette contrée reste aujourd’hui sans source de revenus génératrice : C’est pourquoi elle plaide auprès du gouvernement du Général Mamadi Doumbouya ainsi qu’au institution du développement agricole, de penser à eux. Rencontré ce lundi, 19 mai 2025, les paysans en plein processus de recensement biométrique à vocation d’état Civil et électorale, Daouda Camara, enseignant de profession et agriculteur, a porté son regard sur les problèmes qu’il rencontre dans ce milieu rural : << Les difficultés que les agriculteurs ont présentement dans ce secteur, d’abord, on a le problème des herbes donc, il faut chercher des herbicides et des engrais.
Certains n’ont pas la possibilité d’avoir ces engrais, mais si l’état pouvais venir en aide, vraiment ça sera bien pour les paysans >>, a-t-il affirmé.
Par rapports au changement climatique l’année dernière, qui avait touché le monde agricole, il a souligné quelques impacte : << Nous sommes l’impactés, les paysans ont constaté. Le rendement était faible à cause de ces inondations. Sinon, nous, nous travaillons. Il n’y a pas de digue ici, donc, si l’eau vient en grande quantité il aura toujours un faible rendement. Donc, c’est pourquoi, l’année dernière il y’avait des herbes. Et avec l’aide des intempéries de la nature, ça vraiment jouer sur l’agriculture >>, à-t-il précisé.
Pour savoir s’ils ont tiré des leçons, pourque plus jamais ça par rapport à l’année dernière, il répondra : << Comme c’était un phénomène naturel, personne ne peut contre le destin de Die. Peut-être que cette année, ça ne va pas reprendre car nous avons pris nos précautions. Nous allons commencer dès travaux agricoles très tôt, parce que l’année dernière, on a commencé un peu tardivement. C’est pourquoi, l’eau à envahi certaines cultures. Cette année, nous avons commencé très tôt, on a même commencé a pulvérisé les champs agricoles >>, a-t-il assuré.
Au terme de son intervention, il a lancé un appel pressent au gouvernement de la transition surtout au ministre Félix Lamah, qui se bat nuit et jour pour que le secteur agricole bouge, et surtout pour assurer l’autosuffisance alimentaire et en boostant l’économie Guinéenne, et en construisant des usines de transformation des produits agricoles.
Mohamed Lamine Dramé, envoyé spécial radio-kankan.com