En 2003, Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères de la France sous la présidence de Jacques Chirac, s’est illustré par son opposition à l’invasion de l’Irak menée par les États-Unis et leurs alliés.
Le 14 février 2003, lors d’un discours mémorable au Conseil de sécurité des Nations unies, il a défendu la position française en refusant de soutenir une intervention militaire contre l’Irak sans mandat de l’ONU. Il a plaidé en faveur d’une poursuite des inspections des Nations unies pour vérifier la présence éventuelle d’armes de destruction massive en Irak, remettant en cause les justifications avancées par l’administration Bush.
Cette prise de position a marqué un tournant dans la diplomatie française, affirmant l’indépendance de la France face aux États-Unis et renforçant son image à l’international. Malgré cette opposition, les États-Unis ont envahi l’Irak en mars 2003 sans l’aval de l’ONU, mais l’intervention s’est révélée controversée, notamment en raison de l’absence d’armes de destruction massive en Irak.
A.Sakho