En 2000, la Mauritanie s’est librement retirée de la CEDEAO, pour se consacrer , disait-elle, au développement de l’Union du Maghreb arabe. Ce projet ne s’étant pas finalisé, le pays demandera en mai 2017, soit dix sept ans après, à réintégrer l’organisation sous-régionale ouest-africaine.
A l’occasion de Conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui s’est tenue à la même année à Monrovia au Liberia , et la Mauritanie a été priée de présenter un dossier de réadmission.
Qu’à cela ne tienne, la Mauritanie et la Cédéao ont paraphé et signé un accord de partenariat économique dans les domaines des échanges commerciaux, des transports, de l’investissement et de l’énergie.
Retenons que la Cédéao a été créée par le traité de Lagos du 28 mai 1975. Elle regroupe quinze États de l’Ouest africain : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
Préservons la Cédéao qui est un marché économique sur lesquels les agents économiques des pays membres peuvent acheter et vendre librement des biens et services, sans ou avec moins de droits de douane et avec la libre circulation des biens et des personnes
Par Aboubacar sakho
Journaliste