Les autorités Guinéenne multiplient les efforts pour garantir le succès de l’opération du recensement biométrique à vocation d’état Civil, à travers le pays. Cependant, les difficultés persistent dans certaines localités de la Guinée. Par exemple, dans le district de Bocariah, composé de 12 secteurs agro-pastorales, est situé dans la Commune Rurale de Kaliah préfecture de Forécareah, est en face d’un manque criard d’extrait de naissance inédit.
Pendant son séjour à Bocariah, pour le déroulement de ce processus de recensement biométrique dans ce milieu rural, Aboubbacar Biro Kaba, agent recenseur à Boucariah, explique ses constats sur le terrain : << Les premiers constats est que,, les gens sont motivés, les chefs sont disponibles, ils mettent tous à notre niveau, parce que quand on est nouvellement venu ça trouvé que le groupe pour charger les kits la, n’était pas venu. Et, ça décharge vite. À chaque une heure, surtout quand il y a le monde. Il a donc fallu qu’on emprunt chaque fois des groupes électrogènes pour changer les kits, avant que notre groupe soit disponible >>, a-t-il affirmé.
Poursuivant son intervention, il a souligné quelques difficultés majeures : << Pour le moment, il y a un problème qui est là, il s’agit de manque du document approprié pour l’enrôlement. Parce que, le gouvernement avait dit qu’il faut trois documents. Le premier, c’est l’extrait de naissance, le deuxième, le jugement supplétif ou le certificat de nationalité. Mais, nous savons que nous parents au village ne détient pas ces documents. Il y a véritablement donc un manque d’extrait de naissance. Il faudra que le gouvernement puisse redoubler d’effort pour l’accélérer ce processus de recensement biométrique. On sait que le temps est minime, le monde est là, les gens sont motivés, mais il y a un problème de documents >>, a-t-il soutenu.
Plus loin, il a porté son regard sur le quotidien dans ce milieu rural, qui est l’un des factures aussi << Par ce que, chaque fois, à huit heures ; les gens vont va dans leur quotidien qui est les travaux champêtres. Moi, d’habitude, j’ouvre à sept heures, sinon c’est huit heures qui est dit. Mais, de fois j’ouvre ma machine à sept heures pour que je puisse prendre les premiers avant qu’ils partent au champ. Mais, ça va trouver qu’il y a d’autres qui viennent avec ces anciens extraits de naissance. Il y a des vieux qui sont là, mais les documents ne sont pas là, c’est le seul problème qui nous fatigue dans cette localité. et ça, c’est n’est pas seulement à Bocariah, mais plutôt toute la Basse Côte >>, a-t-il déclaré.
A l’occasion de cette rencontre, il a lancé un message de remerciements à l’endroit du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, pour la gratuité des dossiers numériques à vocation d’état CivilEt, je lance un autre appel au gouvernement par rapport à la date buttoir, qui est proche. Le monde est là, le district de Bocariah à douze (12) secteurs, et en matière d’enrôlement, on a enrôlé que trois (3) secteurs pour le moment. Il reste donc neuf (9) et la date limite c’est le 30 mai prochain, a-t-il lancé.
Mohamed Lamine Dramé, radio-kankan