Comment valoriser la culture Yankadi, renforcer le tissus social entre les fils et filles dans la contrée de Kimambourou, qu’il s’agisse de la sous-préfecture de Mafêrenyah, de Kaback, de Kakossa et Moribayah, toute dans la préfecture de Forécariah. A l’occasion, les femmes se sont massivement mobilisées portant différentes tenues traditionnelles (sôbies) selon leurs localités d’origine. C’était ce samedi, 07 juin 2025, dans le stade sous-préfectoral de Mafêrenyah, en présence des autorités sous-préfectorales et communales, les représentants des associations de femmes, des jeunes et certains sages de ladite localité. C’était à l’occasion de la fête de l’Aide El Kébir ou la fête des moutons, célèbré le 06 juin dernier à travers le monde. La journée a été marquée par une ambiance culturelle. Selon les organisateurs, c’était la quatrième édition depuis le lancement leur activité culturelle. Et, malgré les difficultés enregistrées, ils tiennent à organiser encore l’année prochaine, mais avec l’appui des ressortissants de Kimambourou, les institutions et gouvernement Guinéen. Car, ces quatre dernières années, seul Diallo le bienfaiteur qui les a appuyés financièrement et matériellement, cette année.
Prenant la parole, Sékou Oumar Diallo, le ‘’savant’’, un jeune cadre et entrepreneur, natif de Kimambourou, explique pourquoi investir pour accompagner ces femmes laborieuses durant ces quatre ans successifs : << Vous savez chaque village ou ville à sa propre culture, qu’il faut valoriser, pour que les futures générations continuent à l’exploité, et aussi contribuer à attirer les touristes qui viennent pour connaître les réalités de notre pays, la Guinée. Ces festivités socio-culturelles, avaient été prévues pour le mois dernier, mais pour ne pas politiser, on a choisi la fête de Tabaski 2025 comme à l’accoutumé. Et, au début, on a fait une étude sur les différentes danses traditionnelle Guinéennes, mais on a fini par constater qu’ici c’est le Yankadi qui a été pratiqué par nos parents. Donc, qu’il faut le valoriser et automatiquement, on a lancé un appel aux populations, mais surtout les femmes de Kimambourou de s’unir pour relancer le Yankadi qui est en train de disparaître au détriment d’autres cultures Guinéennes, Africaines, Européennes, Américaines et le reste du monde. Donc, c’est cette cause qui m’a motivé de mettre mes moyens à la disposition des femmes de Kimambourou, pour qu’elles puissent être mettre en lumière les réalités culturelles de notre pays, surtout pendant cette période de la fête de Tabaski 2025 >>, a-t-il précisé.
Très satisfait de la qualité de mobilisation faite par les femmes de Kimambourou pour ces festivités de Yankadi, qui se tiennent dans sa quatrième édition, le président de la délégation spéciale de la Commune Rurale de Mafêrenyah, M’Bemba Camara, présent à cette cérémonie, la ivré ses sentiments : << C’est une joie pour la population de Mafêrenyah aujourd’hui, car les autorités, les femmes, et toutes les couches juvéniles y compris les travailleurs de ladite localité, on été satisfaits de la qualité de mobilisation réservée par ma population. Et, c’est aussi un signe de l’unité, de l’union, de l’entente et la bonne cohabitation entre les citoyens résidents, sans ethnie ou la religion. Donc, je félicite les organisateurs pour cette belle initiative qui a rassemblé les fils et filles de cette localité. Et, ce qui m’a beaucoup manqué dans cette cérémonie, c’est le fait que pendant cette fête de Tabaski 2025, les gens se sont mobilisés, et motivés pour les activités religieuses, sociales, pour non seulement valoriser la religion mais aussi relancer la danse traditionnelle Yankadi. Donc valorisons-nous, pour que nos futurs enfants puissent en bénéficier, sans politique >>, a-t-il livré.
Au terme de notre entretien, Sékou Oumar Diallo, ‘’le savant’’, reviens pour lancer un appel pressant au gouvernement et surtout les fils et filles ressortissants de Kimambourou : << Je vais tout d’abord remercier tous ceux qui ont bien voulu nous apporter leurs soutiens en ce moment de la fête de Tabaski 2025, et aussi la relance de la danse traditionnelle Yankadi, de notre à Kimambourou. Je remercie également, les autorités préfectorales, sous-préfectorales et communale. Cette cérémonie, confirme notre engagement pour préserver la paix et la cohésion sociale dans notre localité, sans distingue de race ou d’ethnie. Donc, je demande aux autorités Guinéennes à assister les ressortissants et résidents de Forécariah, Mafêrenyah, Samou et Benna, pour que l’année prochaine, qu’on parvient à l’organisation de la danse traditionnelle Yankadi, comme son nom indique, car ce que femme veut, Dieu le veut >>, a-t-il lancé.
Par Mohamed Lamine Dramé pour radio-kankan.com