French.news.cn | 2024-04-04 à 01:41
LE CAP, 3 avril (Xinhua) — La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a démissionné mercredi dans le contexte d’investigations pour corruption à son encontre.
« Aujourd’hui, le 3 avril, j’ai présenté au vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Lechesa Tsenoli, ma lettre de démission à la fois comme présidente de l’Assemblée nationale et comme députée de la République d’Afrique du Sud », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué. « Cette démission prend effet immédiatement ».
« J’ai pris cette décision en conscience afin de consacrer mon temps et mon attention à répondre aux investigations récemment annoncées à mon encontre par les agences policières de notre pays », a-t-elle dit.
Mme Mapisa-Nqakula, vétéran du Congrès national africain (ANC, parti au pouvoir) âgée de 67 ans est sous le coup d’allégations de corruption selon lesquelles elle aurait sollicité un pot-de-vin de près de 2,3 millions de rands (environ 120.000 dollars) auprès d’un ex-prestataire de l’armée, alors qu’elle était ministre de la Défense entre 2016 et 2019.
La présidente a pris un « congé spécial » de son poste parlementaire le 21 mars suite à une descente à l’aube d’une unité d’enquête spéciale dans son domicile à Johannesburg.
La semaine dernière, elle a lancé une requête judiciaire en urgence pour empêcher une possible arrestation, mais un juge de la Haute Cour du Gauteng Nord a rejeté cette demande mardi à Pretoria. Fin