Mahmoudou Diakhaby, ancien immigré, évolunt aujourd’hui dans l’élevage des volailles et dans d’autres secteurs économiques tels que le commerce général.
Décidé pour réussir sa vie à la sueur de son front, le natif de Madina Ecole, quartier pauvre de Conakry, sis dans la commune de Matam, a comme première option pour se rendre indépendant le chemin de l’immigration. Un chemin périlleux mais fort malheureusement convoité par la jeunesse africaine durement malmenée par la pauvreté endémique. Sa destination, Londres dans le Royaume Uni.
Le jeune Diakhaby, une fois au bord de la Tamise, bosse sans cesse. Conscient de son objectif, il se met à épargner : 22 ans de boulots et d’économies aussi.
Et le voilà nanti d’une épargne à ne pas négliger et doté d’un vif esprit d’entreprenariat. Il rentre au bercail. Avec détermination Mahmoudou mise d’abord sur l’élevage des volailles. Progressivement, il établit sa ferme « M and I » à Kénendé dans la Commune rurale de Tanéné, préfecture de Dubréka.
Une visite des lieux aujourd’hui fait comprendre à tout visiteur que Mahmoudou Diakhaby, entrepreneur dans l’âme, a fait du progrès, en dépit des plusieurs aléas auxquels sont confrontés tous ceux qui optent pour l’agro-pastorale dans notre pays où le soutien aux initiatives privées font défaut. Mais M. Diakhaby n’est pas de nature à se laisser emporter par les vagues dès l’aune de difficultés. Dans sa ferme, il possède un millier des poules fertiles et pondeuses.
Ses activités ne se limitent pas à l’élevage. Il investit aussi dans l’énergie et autres. Ce qui lui procure une satisfaction dans la mesure où il parvient à subvenir à ses besoins, lui et sa famille mais aussi il crée de l’emploi. Une initiative qui consiste à aider les autres mais surtout à fixer les jeunes dans le terroir. De par ses activités et de son esprit innovateur, Mahmoud Diakhaby indique aux jeunes de notre pays que la réussite est bien possible en Guinée et elle s’obtient au bout de l’effort. Chose à saluer et à encourager.
Makoura Camara