La fête de Tabaski ou la fête des moutons s’approche en grande pompe, malgré la conjoncture actuelle du pays. Pour gagner le paris, le chef syndicat des vendeurs de bétails, déguerpi par le gouvernement de la transition, dans la forêt classé du quartier Enta a, au nom de tous les vendeurs de bétails actuellement placés au bord de la route, plaident auprès des autorités de l’environnement en collaboration avec le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, pour qu’on leur offre un espace pour exercer leur métier, afin de satisfaire les consommateurs Guinéens en viande fraîche.
A l’occasion de cet entretien, Traoré a tout d’abord remercié les Guinéens pour leurs efforts engagés dans la refondation de notre pays avant de rentrer dans le vif du sujet : << Avant de commencer mon intervention, je veux tout d’abord remercié le Gouvernement du Président Mamadi Doumbouya, qui n’a pas cessé de bâtir des travaux colossaux dans le pays. On a vu beaucoup de choses qui ont changé, aujourd’hui dons ce pays. Dans tous les domaines, ils ont fait leur mieux. Je les félicite d’abord >>, a-t-il magnifié le gouvernement.
Pour rentrer dans le but du sujet, il dira : << Nous sommes à Enta parc ou Enta la Forêt, nous sommes dans un domaine de l’état, on nous a déguerpi ici depuis l’année dernière. Et, Dieu a voulu, comme le gouvernement a pitié de nous, il nous a laissé au bord de la route là-bas, on se débrouille là-bas. Mais, toujours on va continuer à plaider pour que l’état nous aide, pour qu’on puisse continuer à exercer notre métier ici pour avoir le quotidien, les petits besoins de nos familles et aussi satisfaire les consommateurs Guinéens en viande fraîche. En attendant, jusqu’au jour ou l’état va décider de nos octroyer un grand parc. Pour le moment, on demande le Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya ainsi qu’à tout son gouvernement, de nous laisser en nous donnant un peu de temps. C’est dans ce but, que j’ai plaidé >>, a-t-il plaidé.
Plus loin, il a porté a regard critique sur le transport de ses marchandises, à partir des grands marchés hebdomadaires de bétails du pays : << Dans tous les marchés de bétails, soit à Dogomê, soit à Dinguiraye, soit à Kaléyah, soit à Labé Sannou, à Beyla, à Kérouané, partout en Guinée. Mais de fois le transport est très exorbitant, et les frais aussi sont assez chers. Aussi, il y’a des taxes qui sont nombreux là-ba. Même si tu prends une taxe ici à Conakry, en allant là-bas, il faut que tu prennes d’autres encore. Ça c’est le premier point, deuxièmes aussi, il y a la tracasserie des policiers aussi sur la route. De fois, quand tu viens on te trimbale, et avant que tu n’arrives ici, ça trouveras que deux ou trois bœufs sont morts, ou quatre de fois, soit la chèvre ou soit la vache. Donc, on demande l’état de jette un coup d’œil là-bas, pour faciliter notre transaction librement de cet côté-là, pour que l’état puisse nous aider auprès des services de sécurité routières. Nous, on travaille avec tout le monde, presque avec toute la Guinée. Par ce que, avec le peu d’argent que tu vas acheter, c’est pour aller nourrir ta famille. Si au cours de la route, il y a un problème, c’est n’est pas bon pour nous. Par ce que, notre souhait est que, après notre voyage, que tout le monde gagne. Mais, là-bas, s’il y a des tracasseries et les taxes exorbitants, cela va augmenter sur les marchandises et ça nous fatigue >>, a-t-il précisé.
Par rapports au prix actuel des bœufs, il précisera que, << il y a des moutons d’un million, jusqu’à un million cinq cent mille fg, les prix des moutons emporter du Mali Bamako, ça c’est jusqu’a deux millions, deux millions cinq cent mille, jusqu’à trois millions de nos fg, ça dépend. Parce que les moutons Guinéen sont trop maigres, on ne trouve pas beaucoup, mais quand tu vas au Mali Bamako ou le Niger, tu verras qu’une seule personne à plus de mille têtes de bœufs, de fois même plus de dix milles têtes de bœufs voire plus de vingt milles têtes de moutons. Et chez nous ici en Guinée, c’est le contraire, on n’a pas assez de bétails par rapport aux autres pays Sahéliens. Mais, malgré tout, comme les années précédentes, nous sommes en train de nous battre pour que tout le monde puisse avoir le mouton, selon ses moyens et que les consommateurs soient satisfaits >> a-t-il assuré.
Au terme de notre entretien, il a lancé un appel pressent au gouvernement de la transition : << D’abord, au niveau de notre département de l’Elevage et de l’Environnement, on les félicite très bien, on leur demande encore de nous faciliter la tâche et de nous aider, par ce que, c’est eux seulement qui peuvent nous aider et venir secours de notre problème. Donc, on leur demande toujours de continuer à nos épaulés comme ils ont déjà commencé >>, a-t-il lancé.
Mohamed Lamine Dramé pour radio-kankan.com