A la prise du pouvoir, un matin du 5 septembre 2021 par les Forces spéciales guinéennes, sous le commandement d’un certain colonel, nombreux étaient des observateurs de la scène politique guinéenne, qui percevaient des militaires comme un éléphant dans une boutique de porcelaine. Arguant qu’un régime transitoire militaire, ne pourra jamais développer un pays. Le mieux donc serait pour eux de quitter rapidement cette étape afin d’organiser les élections pour amorcer une nouvelle ère pour les Guinéens.
C’est donc dans cette atmosphère ambiante, que le CNRD va prendre le taureau par les cornes, balayant sur son passage tous les pronostiques des adeptes du malheur. Aussi pour apporter un démenti cinglant à ceux qui n’ont pas cru aux militaires, ils ont ciblé un défi jusque-là, à relever à tout prix,
l’électrification de la ville de Conakry qui, à leurs yeux, serait l’une des principales priorités des projets de développement durable. Aujourd’hui, incontestablement, le Comité National pour la Démocratie et le Développement CNRD) à entrepris des réformes ambitieuses dans divers domaines, de l’économie, à la santé ou à l’infrastructure, et j’en passe, sous le leader chip du général Mamadi Doumbouya.