Récemment, Women in Mining (WM) a organisé un atelier dans un complexe hôtelier de la place, à l’issue duquel, une étude sera menée afin de collecter des données relatives, entre autres à la participation des femmes pour ce qui est des décaissements du fonds de développement local (FODEL). Dans ce bref entretien Mme Aissata Beavogui, présidente de cette organisation parle de l’objectif dudit atelier et ses résultats attendus.
Guineemining : Mme Aissata Beavogui, qu’est ce qui a motivé l’organisation de cet atelier ?Mme Aissata Beavogui : Ces dernières années, nous avons constaté que dans les zones minières, surtout dans la Région de Boké, les femmes n’ont pas encore accès au financement. Ce qui fait qu’elles ne peuvent même pas participer de manière équitable aux décaissements du fonds de développement local (FODEL).
Toute chose qui nous a motivés parce que selon la Charte du FODEL, il faut que les 20% de ce montant soient alloués aux femmes. Mais aujourd’hui, il reste à savoir est ce que ces 20% sont vraiment décaissés en leur faveur ?
Une interrogation qui vous motive à projeter à une étude à ce niveau ?
Exactement, c’est le mobile de cette étude qui va certainement nous conduire sur le terrain pour voir les réalités tout près.
Et quel est le résultat visé, autrement attendu de cette étude ?
Par le bais de cette étude, si elle est bien menée, nous allons pouvoir atteindre les 20% qui devraient être alloués aux couches les plus vulnérables notamment, les femmes.De manière globale, c’est pour en finir totalement avec cette épineuse interrogation liée à l’autonomisation de la femme.
Propos recueillis par Makoura CAMARA