Lors de l’assemblée annuelle d’Afreximbank à Abuja, Nana Akufo-Addo a vivement critiqué la tendance des pays africains à placer leurs actifs dans des établissements financiers étrangers, rapportent les médias ghanéens.
« Les institutions dont nous avons besoin pour piloter notre développement ne sont pas entre nos mains », a-t-il constaté, avant de mettre en garde: « Si nous ne contrôlons pas nos institutions financières, nous ne pourrons pas financer durablement notre développement. »
Pour Akufo-Addo, la solution est claire : renforcer des acteurs clés comme la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ou la Banque africaine de développement (BAD). Ces institutions, une fois musclées, pourraient devenir les moteurs d’un développement autonome et robuste pour l’Afrique.
« Nous devons joindre le geste à la parole », a-t-il lancé comme un défi.
@sputnik_afrique