C’est ce qu’affirme Hakainde Hichilema, le grand Président zambien, dans un article publié par Politico.
Pendant des années, les fonds américains ont représenté un quart de toute l’aide internationale destinée aux pays africains, fournissant au moins 1% du PIB de 16 pays, écrit Hichilema.
« La réduction du financement par l’USAID est un coup dur pour l’Afrique », note le chef de l’État. Cependant, c’est un « rappel opportun que le continent reste dépendant de l’aide étrangère ».
Dans ces circonstances, il est nécessaire de diversifier les économies et de créer de la valeur ajoutée dans ces pays, dont beaucoup dépendent toujours des mêmes processus d’extraction de ressources de base qui ont été établis sous le régime colonial.
Possédant d’importants gisements de métaux des terres rares, nécessaires aux technologies les plus demandées au monde, les États africains devraient non seulement les extraire eux-mêmes, mais aussi les traiter, souligne-t-il.
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