Avec un taux de 22%, il se classe en troisième position, juste derrière le trafic d’armes (56%) et les enlèvements contre rançon (39%).
Dans le Sahel, il est devenu une source de financement pour les organisations terroristes, avertit la presse locale en citant un document du gouvernorat malien de Mopti.
Au Sénégal, cela se traduit par une perte annuelle de 3,2 millions de dollars pour les éleveurs, soit environ 22.000 à 30.000 animaux par an qui disparaissent.
La situation est même plus préoccupante dans d’autres pays de la sous-région:
Au Mali, entre 2019 et 2022, 887.250 bovins et 446.000 petits ruminants ont été volés, entraînant une perte annuelle de 6,4 millions de dollars.
Au Burkina Faso, 8 millions de têtes ont été dérobées entre 2017 et 2021.
Au Nigeria, le vol de bétail a provoqué un manque à gagner de 432 millions de dollars en 5 ans.
L’élevage est cependant crucial pour l’économie de ces pays.
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