Dakar, en présence de la porte-parole du comité national des assises (CNA), du comité de pilotage des Assises du Sénégal en collaboration avec l’ambassadeur de la Guinée au Sénégal, lui a emboîté le pas. Ainsi, les travaux ont débuté ce mardi 12 avril 2022, au centre culturel Douta Seck et se poursuivront jusqu’au 20 avril 2022. L’objectif est d’entendre et de remettre toutes les victimes dans leurs droits et de prendre toutes les mesures pour que plus jamais de dérives dans ce pays.
« La communauté guinéenne au Sénégal est très importante pour les nouvelles autorités guinéennes. La Guinée a vécu des histoires qui ont des hauts et des bas. Nous sommes dans un processus inclusif, qui vise à permettre à tous les guinéens de toutes les sensibilités possibles, d’adhérer au projet qui est en cours, nous avons décidé de ses assises, « journées de vérité et de pardon » étaient indispensables pour écrire de nouvelles pages. Il est très important que les guinéens qui ont subi des violences mais également des violations des droits humains, qui ont subi des injustice à la fois liée à la gouvernance économique, politique, sociale et autres, que les guinéens on leur donne la parole pour qu’ils disent ce qui est sur leur cœur, qu’ils disent leurs vérités…», a déclaré la porte-parole du comité national des assises, Dr Makalé Traoré. Elle poursuit que ces assises vont amener des changements entre les autorités guinéennes et la population.
Plusieurs leaders politiques de toute la communauté guinéenne du Sénégal ont répondu présents à la rencontre. De quoi réjouir Mme l’ambassadrice de la Guinée au Sénégal, Aminata Kobélé Keïta, pour qui ces leaders politiques sont avant tout guinéens. « Dans mon entendement, c’est la Guinée qui compte, et puisque l’appel lancé n’est pas dans le sens de la politique, non, il va dans le sens de la réconciliation nationale », a-t-elle affirmé.