La tribune du CNRD
Contrairement aux accusations hâtives relayées dans certains médias, la décision du ministre des Mines et de la Géologie, M. Bouna Sylla, d’attribuer un permis d’exploitation à la société SD Mining ne constitue ni une faute, ni une faveur injustifiée, encore moins un acte contre les intérêts de la Guinée. Elle s’inscrit pleinement dans les dispositions du Code minier guinéen, notamment en ses articles 22, 23, 42 et 148, qui confèrent à l’État souverain le droit d’attribuer ou de retirer un permis en fonction de l’intérêt national et de la capacité réelle des soumissionnaires.
L’article 23 du Code minier dispose que « l’octroi des titres miniers repose sur l’évaluation technique, financière, sociale et environnementale des offres ». Dans ce cas précis, SD Mining présente une offre certes structurée en deux étapes, mais accompagnée de garanties techniques solides, d’une expérience avérée dans l’exploitation minière, et d’un plan de développement qui bénéficie d’un engagement à long terme, incluant la création d’emplois directs, la transformation locale et la construction d’infrastructures.
Il est important de rappeler que le Code minier privilégie toujours la rentabilité durable pour l’État, et non simplement le montant immédiat offert à la signature. La stratégie adoptée par le ministre Sylla repose sur la sécurité juridique, la viabilité technique du projet, les obligations de réhabilitation environnementale, et la contribution directe aux recettes fiscales sur le long terme.
Quant à l’entreprise AGB2A-GIC, bien que 100 % guinéenne et méritant d’être valorisée, elle a connu des différends avec SD Mining dans le passé, une dette héritée, et un historique de cohabitation opérationnelle complexe. La séparation avec SD Mining en dit long sur la stabilité nécessaire pour une exploitation minière sérieuse à grande échelle.
Dans un État de droit comme la Guinée, les mémorandums d’entente (MoU) signés par le ministère sont des instruments prévus par la loi (article 40 du Code minier) pour fixer les engagements avant l’obtention définitive du permis. En cela, rien d’illégal ni de clandestin. Bien au contraire.
Enfin, dans d’autres pays africains comme le Botswana ou le Ghana, des décisions similaires ont été prises dans l’intérêt de l’État, même face à des offres financières plus élevées mais techniquement moins soutenables.
La Tribune du CNRD salue donc une décision courageuse, juridiquement fondée, et surtout, souverainement prise pour défendre les intérêts supérieurs de la Nation.
Guinée avant tout. Souveraineté avant tout. Vérité toujours.
Signé: Par La Tribune du CNRD.
Une voix pour la vérité.
Un écho pour la République.
Présidence de la République de Guinée
Président Mamadi Doumbouya
Djiba Diakité
Bouna SYLLA
Amara Camara
Ministère des Mines et de la Géologie Guinée
Primature de la République de Guinée
Gouvernement de la République de Guinée